« Nous n'étions pas les seuls cas isolés des conflits. Des batailles éclatèrent un peu partout dans l'île.

Les malandrins semaient le chaos et la terreur sur leurs passages. L'ambiance générale résonnait de menaces de toute nature. Et pour cause, l'île peinait à nourrir convenablement ses habitants. Les individus de mauvaises intentions rôdaient dans le but de dénicher la moindre bonne fortune. Ils n'hésitaient pas à passer à l'action et à faire violence pour obtenir gain de nourriture.

Les classes politiques chargées de négocier avec la population sur cette affaire sombre entretenaient des formulations qui conduisaient à l'indignation générale.La voyoucratie sévissait dans les rues. Les batailles circulaient dans toute l'île. Elles traversaient les rues. Elles débarquaient dans les foyers. Aussi, fallait-il s'en sortir, se démarquer... Entre les coups et les études, qui aura le dernier mot ? »